Alizée.: PFW S/S 2015 défilé Barbara Bui

Mémorable, magique, incroyable, magnifique... Voilà les principaux termes qui me viennent tout de suite à l'esprit quand je pense à la journée, ou plutôt à l'après-midi de folie que j'ai passé !

Je ne vous ai jamais parlé de moi, mais il faut que vous sachiez que je suis une grande fan de mode,et ceux depuis 2011. Avant cette année là, j'étais surtout branchée sport,et en particulier tennis (bon je vous avoue je le suis toujours). Mais 2011 a vu arriver dans mon pays (la Nouvelle-Calédonie) la première édition de concours EML (Elite Model Look) Nouvelle-Calédonie, donc. L'annonce des castings prévus a été beaucoup diffusée et assez médiatisée. A cette époque là, j'étais assez fine et je m'étais lancée en me disant "Pourquoi pas ? Ca peut être amusant de participer" et, sans même l'envisager une seule seconde, j'avais été retenue dans les 12 finalistes ! Assez incroyable... Bon je vous avoue que je manquais énormément de prestance, et étais vraiment peu à l'aise devant l'objectif et sur des talons hauts, autant vous dire que je n'avais quasi aucune chance, ahah. Mais bon cela reste un très bon souvenir, et c'est à partir de ce moment là que j'ai commencé à vraiment m'intéresser à ce milieu là.

Revenons-en au sujet, je m'explique :

Ça faisait un petit moment que je songeais à me rendre à l'un des défilés de la PFW (Paris Fashion Week) Spring/Summer 2015 qui a actuellement lieu à Paris depuis ce mardi et jusqu'au 1er octobre. Quand j'écris "me rendre", cela sous-entend pour moi découvrir l'univers, l'éuphorie qui prend place dans ce genre d'événement. Je vis sur Paris depuis très peu de temps, donc je souhaitais profiter de la ville au maximum et saisir les opportunités qu'elle me donnait. J'ai donc réussi à trouver un créneau qui coïncidait avec mes horaires de cours. Barbara Bui, S/S 2015, Palais de Tokyo. Les photographes de toute part, les modeuses ultra-lookées perchées sur 12cm de talons, sac Chanel à la main et sunglasses vissées sur le nez, les voitures noires à vitres fumées qui attendent devant... Le mythe s'avère donc réel. Je me sens dès le début complètement en décalage avec tout ce petit monde qui s'agite autour de moi ; l'accessoire que je porte qui a le plus de valeur étant mes Stan Smith, offertes il y a 2 semaines par ma maman pour mon anniversaire... Oui voilà, en décalage quoi ! Je sors donc mon appareil photo compact Samsung de mon sac, le modèle le plus basique qui soit (décalage encore!), et commence moi aussi à photographier "la mode". Evidemment, je n'ai pas d'invitation, il n'est donc pas possible pour moi d'accéder à l'intérieur du show, là où le défilé prend place. Je reste donc dehors et assiste à l'arrivée en masse des différentes mannequins, des pontes de la mode, des photographes qui affluent encore plus nombreux. J'ai le plaisir d'être présente lorsque Pauline Hoarau arrive pour assister au show.

Grâce à un groupe de jeunes étudiants d'une école de photographie de la région parisienne, j'arrive contre toute attente à rentrer dans le hall du Palais de Tokyo. Là, une petite foule s'amasse derrière le panneau "Standing", c'est-à-dire l'endroit où il pioche quelques personnes lorsque la salle de défilé n'est pas remplie. Or apparemment ils ne laissent plus entrer personne sans invitation, comme nous l'explique le monsieur de la sécurité. Je suis loin d'être déçue, car je n'en espérais déjà pas tant. On entend déjà la musique du défilé qui vient donc de commencer.Je me dis que j'aurais l'occasion de prendre encore quelques photos lorsque le show sera terminé. Et là, l'un des moments les plus inoubliables de ma vie se produit. Après avoir assisté au refoulement de nombreuses personnes qui ont tenté de "forcer le passage", une jeune fille se présente, carton d'invitation à la main, pour prendre part au défilé. Sa copine n'a pas de carton, mais le vigile la laisse quand même passer. Rien de choquant ni de surprenant, elles ont la chance d'avoir au moins une invitation pour deux ; c'est toujours plus gratifiant que ZERO (that's me). Et là, l'homme de la sécurité me regarde, moi attendant patiemment à l'extérieur des limites, et me dit "Ben qu'est-ce que tu attends ? Vas-y !" Euh? Quiçamoinoncestpaspossiblejerêve sont les premières pensées qui me viennent dans la seconde. Puis, toute sourire, je remercie cet homme (que j'aime déjà de tout mon coeur) et prend place au niveau du standing (places debout). J'arrive à la fin du show, et ai donc eu la chance d'assister au final, c'est-à-dire lorsque toutes les mannequins défilent à la suite une dernière fois et où, normalement, le créateur salue. C'est ce qui s'est passé et c'est donc une Barbara Bui toute sourire que nous avons pu apercevoir à la fin la présentation de sa collection. Du peu que j'ai vu, les 3 couleurs dominantes étaient le noir, le blanc et le orange. Dans l'ensemble, j'ai trouvé les coupes assez fluides, qui donnaient un joli tombé, tout en gardant un aspect assez chic qui caractérise bien Barbara Bui.

Autant vous dire qu'après ce moment j'étais juste folle, j'avais les larmes aux yeux en arrivant devant le catwalk,et en un sens je les ai toujours quand j'y repense...

Première fashion week, premier défilé. Que demander de plus ? J'ai eu une chance incroyable qui ne se reproduira pas tous les jours je pense. A la sortie j'ai pu prendre d'autres photos, notamment une de Olivia Palermo (j'en suis assez fière), it girl londonienne connue de quasi tous, mais aussi de Devon Windsor, mannequin des catwalks mais également de Victoria's Secret, et j'ai pu faire un selfie avec Antonina Petkovic, mannequin entre autre de l'agence Elite et qui a fait partie des 15 finalistes au concours Elite Model Look 2011, comme Pauline. Antonina a l'air d'être très simple est disponible, ça fait plaisir ! Article un peu long mais qui témoigne de mon état (euphorique) qui ne s'est pas calmé depuis. C'est toujours difficile d'arriver dans une grande ville quand on vient de loin (très loin pour ma part), et c'est en partie pour ça que je suis si contente. Il y a tellement à faire à Paris et l'ouverture culturelle est si large qu'on en a jamais fait le tour. Les recoins sont parfois plein de surprises, comme aujourd'hui, et j'ai hâte de revivre des moments comme celui-là.

Les photos se trouvent ci-dessous. Elles ont toutes été prises avec mon petit Samsung compact ST150F, ce qui explique la qualité un peu bancale parfois. J'espère un jour pouvoir investir dans un modèle plus "pro". Cela doit être un réel plaisir de manier toutes les fonctions d'un vrai reflex ou même d'un bridge, et la qualité est sûre d'être au rendez-vous. Je n'ai pas fait de photos lorsque j'assistais au défilé car j'ai préféré prendre une vidéo. Je la posterai peut être prochainement mais la qualité laisse vraiment à désirer donc bon...

On peut m'apercevoir sur la photo avec Antonina. Je porte un pull gris Forever 21 et un collier H&M.

Merci d'avoir eu courage de me lire jusqu'au bout,

à tout bientôt !